La transition écologique c’est quoi ?
Plan Climat Air Énergie Territorial
Seine Normandie Agglomération a traduit son engagement dans un Plan Climat Air Énergie Territorial, souvent résumé à Plan Climat. Concrètement, c’est un plan d’actions, qui définit à l’échelle du territoire, les projets à mener pour la préservation de l’environnement et le développement durable. Le PCAET comprend un diagnostic, une stratégie territoriale, un plan d’actions et un dispositif de suivi et d’évaluation.
Le PCAET de SNA est développé autour de 3 axes :
- Devenir un territoire 100% énergie renouvelables d’ici 2040,
- Développer un Plan Alimentaire Territorial (PAT) pour relocaliser l’agriculture et l’alimentation sur notre territoire
- SNA comme « anim’actrice » de son territoire en développant ses partenariats et en accompagnant ses acteurs dans la transition.
33 actions traduisent concrètement ces objectifs.
Du 18 septembre au 8 octobre, SNA anime les semaines du développement durable et profite de ce temps fort pour présenter certaines de ces actions.
Cette année, le choix s’est porté sur le premier axe du PCAET, celui de l’énergie.
La transition énergétique, l’un des volets de la transition écologique, consiste à abandonner les combustibles fossiles au profit d’énergies renouvelables : solaire, éolien, hydraulique, et bois-énergie. Il s’agit de transformer durablement tous les secteurs de l’énergie, de la production à la consommation finale et de limiter les émissions de gaz à effet de serre.
En France, c’est la loi de transition énergétique pour la croissance verte qui coordonne les actions engagées dans le pays avec comme objectif de porter la part des énergies renouvelables à 23 % de la consommation finale brute d’énergie en 2020 et à 32 % en 2030.
Sur notre territoire, la dynamique est lancée. L’agglomération s’est fixée des objectifs ambitieux en matière de réduction des consommations d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre du territoire et vise à devenir un territoire 100% énergies renouvelables d’ici 2040.
Les objectifs de SNA :
- Atteindre 25 à 35% d’énergies renouvelables grâce à l’éolien, le solaire, le bois-énergie, l’hydraulique et la méthanisation.
- Diminuer de 20 à 30% la consommation d’énergie. Mettre en circulation plus de 500 véhicules propres sur le territoire.
- Réduire de 20% les émissions de gaz à effet de serre.
Nouvelles énergies
Le territoire de Seine Normandie Agglomération est le siège de production d’énergies renouvelables. En 2017, cette production s’élevait à 142,2 GWh permettant de couvrir 6,5% des besoins énergétiques du territoire.
Dans le cadre de son PCAET, SNA s’est engagée avec la Région Normandie et l’ADEME à construire une stratégie pour permettre au territoire d’atteindre en 2030 un taux d’énergies renouvelables de 50% et, de viser pour 2040 une couverture de 100% ses besoins.
Pour cela, SNA accompagne de nombreux projets comme le développement de la filière bois-énergie, l’énergie solaire, la méthanisation ou le développement de l’hydraulique.
Afin de dynamiser l’installation de nouvelles unités de production d’énergies renouvelables, ou permettant de sortir des énergies fossiles, SNA propose un accompagnement technique aux porteurs de projets.
Sortir des énergies fossiles – du fioul au gaz naturel
Au début de l’année 2021, l’agglomération a été contactée par le distributeur GRDF pour proposer la mise en place d’un partenariat visant à aider les particuliers se chauffant actuellement au fioul à changer leur chauffage et à se raccorder au réseau gaz.
Le chauffage fioul est extrêmement émetteur de CO₂ et de polluants atmosphériques. Changer son mode de chauffage du fioul vers le gaz naturel permet de disposer d’un matériel plus performant en termes de consommation mais aussi d’émission de CO₂ et polluants.
La méthanisation, production de gaz renouvelable dit gaz vert, est en plein développement sur le département de l’Eure. Prochainement une unité de méthanisation agricole injectera du gaz renouvelable sur SNA qui couvrira l’équivalent du besoin de 2 300 logements neufs. A terme, les gaz verts remplaceront le gaz naturel.
Chaque administré à proximité du réseau de gaz naturel, souhaitant changer de chauffage, bénéficiera d’une aide de GRDF par la prise en charge du coût de raccordement classique au réseau gaz.
Une convention de partenariat entre GRDF et SNA marque cet engagement mutuel de contribuer à l’amélioration de la qualité de l’air sur le territoire de SNA en cohérence avec les différentes politiques énergétiques locales et de proposer aux particuliers actuellement chauffés au fioul de se raccorder au réseau gaz. Cette dernière renforce les liens entre la collectivité et GRDF dans les domaines de la maîtrise de l’énergie, la performance énergétique et donc participe aux objectifs des politiques énergétiques.
Soliha et Cimétrie sont à disposition des particuliers souhaitant bénéficier de cette aide, pour les accompagner.
Soliha est l’opérateur de l’Espace France Renov et accompagne les particuliers dans les projets liés à l’habitat et à l’énergie.
Citémétrie est l’opérateur de l’Opération Programmée d’Amélioration de l’Habitat de Seine Normandie Agglomération (OPAH SNA) ainsi que de celles de Vernon et des Andelys. Citémétrie accompagne les propriétaires (occupant ou bailleur) dans la recherche de financement public pour la réalisation de leurs travaux -énergie, autonomie, dégradation…).
La signature officielle de la convention entre GRDF et SNA est prévue très prochainement.
La méthanisation
La méthanisation est un procédé très utilisé dans l’agriculture, mais également dans le traitement des biodéchets, celui des boues d’épuration urbaines et de certains effluents industriels. La méthanisation est parfois appelée digestion anaérobie et se base sur la dégradation par des micro-organismes de la matière organique.
Cette dégradation produit un digestat et du biogaz, le biométhane. Le digestat est généralement utilisé pour enrichir le sol après une phase de maturation par compostage.
Le biométhane est un gaz 100% renouvelable produit à partir de déchets issus de l’industrie agro-alimentaire, de la restauration collective, de déchets agricoles et ménagers, ou encore de boues de stations d’épuration. Ce biogaz épuré a les mêmes propriétés que le gaz naturel, et donc les mêmes usages. Il peut ainsi être injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel très facilement.
La méthanisation, comment ça marche ?
Les déchets organiques sont triés, brassés et introduits dans un méthaniseur. Ils sont ensuite mélangés et chauffés. En fermentant, les bactéries les transforment en biogaz.
Une fois odorisé et contrôlé par GRDF, le biogaz prend le nom de biométhane.
Le biométhane peut alors être injecté dans le réseau de distribution. Chauffage, cuisson, production d’eau chaude, carburant…. ses usages sont strictement identiques à ceux du gaz naturel, mais sont 100 % renouvelables.
Au niveau national, de nombreux agriculteurs se lancent dans la méthanisation et bénéficient ainsi d’une nouvelle source de revenus pour leur exploitation tout en produisant une énergie renouvelable.
La méthanisation présente de nombreux avantages comme une double valorisation de la matière organique et de l’énergie ; une diminution de la quantité de déchets organiques à traiter par d’autres filières ; une diminution des émissions de gaz à effet de serre par substitution à l’usage d’énergies fossiles ou d’engrais chimiques ; une limitation des émissions d’odeurs du fait de digesteur hermétique et de bâtiment clos équipé de traitement d’air.
Le biométhane participe au développement d’une économie circulaire territoriale où les déchets deviennent des ressources renouvelables.
Plusieurs projets sont à l’étude ou en cours de développement comme l’unité de méthanisation sur la commune de Vexin-sur-Epte en proximité immédiate de la commune de Tilly. Ce projet est porté par plusieurs agriculteurs et ENGIE. L’unité de méthanisation aura à traiter près de 28 000 tonnes de déchets : cultures dédiées et intermédiaires, effluents d’élevage, pulpes de betteraves, résidus de chocolat… Le biogaz produit est ensuite injecté sur le réseau desservant le secteur de Vernon.
Ce dernier permettra l’économie de 3 800 teq CO₂ (tonne équivalent CO₂) sur SNA et le chauffage de 2 300 logements neufs.
Nouvelles mobilités
Objectif du PCAET : accompagner le développement d’une mobilité propre
Le territoire de Seine Normandie Agglomération est situé dans l’aire d’attraction de l’Ile de France, des agglomérations de Rouen et d’Evreux. Très rurale, l’agglomération est marquée par un fort usage de la voiture individuelle.
Kallista Energy : une station pilote de recharge ultra-rapide
La voiture individuelle assure toujours plus de 80% des déplacements et reste le deuxième pollueur, après l’industrie. Aux émissions de CO₂ s’ajoutent les nuisances sonores et la pollution de l’air. Les mobilités alternatives ont donc une place à se faire. C’est le cas pour les voitures électriques dont le prix au kilomètre est environ 3 à 4 fois moins élevé que celui d’un véhicule thermique, notamment si les recharges se font à domicile où les moments de charge peuvent être choisis en heures creuses par exemple.
Le coût de recharge d’une voiture électrique varie selon le modèle du véhicule, la puissance de la prise ou de la borne à laquelle il est relié et le prix du kilowattheure.
Lors de longs trajets, les bornes de charge rapide sont utilisables par un système de carte spécifique (ou badge) disponible auprès d’un opérateur de mobilité électrique. Pour développer l’accessibilité des bornes de recharge, l’entreprise Kallista Energy a souhaité lancer une station pilote de recharge ultra-rapide sur le territoire de Seine Normandie Agglomération.
Cette station est le premier jalon de Kallista Energy vers le développement d’un réseau de 90 stations de recharge très haute puissance à travers la France.
Les stations de Kallista Energy proposeront une recharge « ultra-rapide » (bornes de 360 kW) afin de rapprocher le temps de recharge de celui d’un plein d’essence. Les stations de Kallista Energy s’adresseront en priorité aux automobilistes qui doivent parcourir de longues distances ou à ceux qui veulent faire une recharge occasionnellement. Elles pourront accueillir de 12 à 48 points de charge.
De plus, la majorité des stations de recharge de Kallista Energy seront directement raccordées à des éoliennes pour proposer une électricité produite localement à un tarif compétitif aux automobilistes.
Les éoliennes devraient pouvoir répondre aux besoins des stations pendant environ 80% de l’année. Le reste du temps, une électricité renouvelable (hydraulique, solaire, éolienne) sera prise du réseau pour alimenter la station.
Dans les stations de recharge qui ne seront pas directement raccordées à des éoliennes, comme à Vernon-Douains, de l’électricité renouvelable sera prise du réseau (produite à partir d’énergie hydraulique, solaire ou éolienne).
La station de recharge de Kallista Energy de Vernon-Douains n’accueille pas d’éoliennes en raison de la proximité de la base aérienne 105 à Evreux.
La station pilote de Vernon-Douains va permettre à Kallista Energy d’éprouver le parcours utilisateur afin de proposer à terme un meilleur service aux usagers.
Les prochaines stations de Kallista Energy seront mises en service à partir de 2023.
L’inauguration de la station pilote Douains-Vernon a eu lieu le 22 septembre dernier.
De nouveaux camions de collecte propres pour la flotte de véhicules publics
Dans le cadre du marché de collecte des ordures ménagères de Seine Normandie Agglomération, le prestataire SEPUR s’équipe de véhicules à énergie propre avec une carburation au biocarburant OLEO, 100 % colza français.
Après la livraison de la cuve au mois de juin, la mise en œuvre progressive de ce biocarburant sur les 12 camions de collecte (+ 2 camions de secours) est en cours.
L’OLEO 100 est un biocarburant fabriqué notamment à Grand Couronne près de Rouen. Il émet 60% de CO₂ et 80% de particules en moins que du gasoil et permet d’avoir une autonomie des véhicules équivalente à celle des véhicules roulant au gasoil.
Le territoire SNA étant en partie rural, les bennes électriques ou gaz n’offraient pas une autonomie aussi grande et au regard de la conjoncture actuelle sur les énergies fossiles, l’approvisionnement en OLEO 100 semble plus sûr que le gaz ou l’électricité notamment pour cet hiver.
L’illustration ci-après explique le fonctionnement de la filière. Point important, l’OLEO 100 ne réduit pas les surfaces de cultures alimentaires, il vient en complément.
Sobriété et efficacité énergétique
La consommation d’énergie totale du patrimoine communal représente en moyenne (d’après les données de l’ADEME) plus de 5% du budget de fonctionnement des communes.
Les grands postes de consommation concernent principalement les bâtiments et l’éclairage public.
Le secteur tertiaire, qui comprend notamment les bâtiments publics, représente 11,1% de la consommation énergétique du territoire.
L’enjeu des bâtiments publics est important en matière d’impact sur le total des consommations énergétiques et de fait sur les émissions de gaz à effet de serre. Les collectivités doivent montrer leur exemplarité, leur engagement et leur ambition sur le sujet.
La plateforme Éco-énergie SNA pour valoriser les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE)
Le dispositif des Certificats d’Économies d’Énergie (CEE) constitue l’un des principaux instruments de la politique de maîtrise de la demande énergétique en France (loi POPE : Programmation fixant les Orientations de la Politique Energétique). Créé en juillet 2005, ce dispositif repose sur une obligation de réalisation d’économies d’énergie en CEE*, imposé par les pouvoirs publics aux fournisseurs d’énergie dits “les obligés”. Ceux-ci ont ainsi pour mission de promouvoir activement l’efficacité énergétique auprès des consommateurs d’énergie : ménages, professionnels ou collectivités territoriales.
CEE* : 1 CEE = 1 kWh cumac d’énergie finale. Le terme cumac correspond à la contraction de “cumulés” et “actualisés”.
Les CEE sont attribués, sous certaines conditions, par les services du ministère chargé de l’énergie, aux acteurs éligibles réalisant des opérations d’économies d’énergie. Ces actions peuvent être menées dans tous les secteurs d’activités, résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transports…
Des fiches standardisées d’opérations de travaux, définies par arrêtés, sont élaborées pour faciliter le montage d’actions d’économies d’énergies, et définissent les montants forfaitaires d’économies d’énergie en kWh cumac pour chaque secteur (résidentiel, tertiaire, industriel, agricole, transport, réseaux).
En fin de période de trois ans, les vendeurs d’énergie, « les obligés », doivent justifier de l’accomplissement de leurs obligations par la détention d’un montant de certificats équivalent à ces obligations.
En 2021, SNA a souhaité valoriser ses CEE issus des travaux de rénovation énergétique sur les bâtiments publics et a signé une convention de partenariat avec la C2E, la Compagnie des Économies d’Énergies.
Pour faciliter l’accès aux CEE pour les entreprises et les habitants du territoire, un nouvel outil Citénergie a été déployé sur le territoire accessible sur la plateforme « EcoEnegieSNA » – https://ecoenergie-sna27.fr/
Préserver la nuit : le rôle de l’éclairage public et des collectivités
En 2013, le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie citait une étude de l’ADEME qui évaluait la consommation de l’éclairage public nocturne à l’équivalent de la consommation annuelle d’environ 750 000 ménages.
Éteindre l’éclairage nocturne permettrait d’éviter l’émission de 250 000 tonnes de co2 et diviserait parfois de moitié les factures énergétiques des communes.
Les intérêts ne s’arrêtent pas là. La pollution lumineuse que l’on désigne par la présence nocturne anormale ou gênante de lumière artificielle a de nombreux effets sur la santé humaine et sur les écosystèmes.
En plus des enjeux énergétiques et économiques, ce sont donc des enjeux écologiques, sociétaux et culturels qui entrent en ligne de mire. On estime à près d’un tiers de l’humanité qui ne voit plus la voie lactée.
Ces objectifs se regroupent autour de la préservation de la trame noire, ce réseau écologique formé de réservoirs et de corridors caractérisés par leur obscurité.
Plusieurs axes d’actions sont envisageables pour optimiser la gestion de l’éclairage public : mettre en place une gestion différenciée et aller vers une plus grande sobriété lumineuse.
Une conférence, animée par l’ANBDD, a eu lieu le 27 septembre dernier, à destination des élus.
Des actions vers la sobriété
Dans le cadre de son Plan Climat Air Énergie Territorial (PCAET) pour adapter notre territoire au changement climatique, Seine Normandie Agglomération a engagé une action prioritaire sur la sobriété énergétique avec l’appui de l’ADEME. La sobriété se définit comme une démarche volontaire de réduction des consommations superflues, « un ensemble de mesures et de pratiques quotidiennes qui permettent d’éviter la demande d’énergie, de matériaux, de terres et d’eau tout en assurant le bien-être de tous les êtres humains dans les limites de la planète » (GIEC). Elle est indispensable pour diminuer de 50 % notre consommation énergétique d’ici 2040.
La sobriété interroge avant tout nos besoins pour nous permettre d’y répondre par l’usage et non plus la possession. Seine Normandie Agglomération traduit cette démarche auprès de ses agents par des sensibilisations sur la sobriété, le covoiturage, l’écoconduite, la sobriété numérique et des ateliers de la fresque du Climat.
SNA tient à aider ses habitants dans leurs gestes quotidiens de sobriété énergétique et leur propose l’effacement diffus par Voltalis, cette opportunité concerne aussi les bâtiments publics. Cet outil Voltalis, développé par la société du même nom vise à développer des capacités d’effacement de la consommation électrique lors des pics de consommation ou bien en cas de réduction de la production électrique lors d’entretien de centrale par exemple. La démarche consiste à installer un boîtier communicant chez les particuliers afin que le chauffage et la production d’eau chaude sanitaire puissent être coupés à distance pendant 10 minutes environ en moyenne sans perte de confort pour l’habitant. Ces petites coupures permettent d’engendrer une légère diminution de la consommation d’énergie et de réduire les émissions de gaz à effet de serre en limitant l’usage de centrales thermiques.
La mobilisation des entreprises, dont certaines du groupe “Actions transition” se sont engagées dans une démarche “Assessing low Carbon Transition” de l’ADEME, doit servir d’exemple pour réduire tous ensemble nos consommations. Dans cette optique, les artisans sont invités à une rencontre technique sur les réductions de consommation d’énergie organisée par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat (CMA), à Vernon, le 3 octobre 2022. L’énergie nous permet de changer le monde, utilisons-la dans une société qui nous inspire.
Mon « écowatt », un outil d’aide à la consommation d’énergie
En prévision de l’hiver 2022- 2023, il est possible d’agir sur la tension du réseau en réalisant des effacements d’énergie au bon moment, lors des pics de forte consommation, situés notamment le matin entre 8h et 13h et le soir entre 18h et 20h, pour assurer le bon approvisionnement de tous en électricité.
Pour cela, il existe le système ecowatt https://www.monecowatt.fr/, la météo de la consommation énergétique en France, développé par le Réseau de transport d’électricité (RTE) et l’Agence de la transition écologique, il est soutenu par le ministère de la Transition écologique.
100 000 inscrits bénéficient déjà de “l’alerte vigilance coupure”, ils reçoivent un SMS lorsqu’un moment de report de consommation énergétique nécessaire est identifié. Le site propose également les écogestes à appliquer afin d’éviter ces risques de coupures. Dans les cas rares où tous les besoins en électricité ne pourraient pas être couverts, des coupures locales, maîtrisées et d’une durée maximale de 2 heures pourraient être organisées. La plateforme Ecowatt donnera alors toutes les informations en temps réel pour faire face à la situation.
Le 4 avril dernier, les actions concertées d’effacements énergétiques, grâce à l’alerte donnée par RTE, ont permis le report de 800 MW au pic de consommation, soit l’équivalent de 2 fois une ville comme Montpellier.
“Un degré sous les normales de saison, c’est une consommation qui augmente de 2400 MW, soit l’équivalent de trois réacteurs nucléaires d’une puissance de 900 MW”, rappelle le Réseau du Transport Électrique (RTE).
Un équivalent du système Ecowatt, pour la consommation de gaz cette fois-ci, doit être lancé durant le mois d’octobre 2022 comme l’a récemment annoncé M. Thierry Trouvé, le directeur général du gestionnaire du réseau de transport de gaz.
Ecowatt : https://www.monecowatt.fr/
Conférence de clôture
Après 3 semaines d’actions qui ont mis en lumière les semaines européennes du Développement Durable, SNA organise une conférence grand public, animée par l’association Les Shifters :
« Le climat et moi… et moi… et moi » par David TIXIER, bénévole de l’association les Shifters. Le vendredi 7 octobre de 18h à 20h à la salle des Fêtes de La Chapelle-Réanville (commune de La Chapelle-Longueville).
Au programme : 2 heures d’intervention et d’échanges pour avancer ensemble vers la transition écologique :
- Présentation du contexte du dérèglement climatique, les clefs de compréhension,
- Notre bilan carbone individuel et les actions que je peux mettre en place à mon échelle,
- Échanges avec la salle “à vous la parole”.