L’assainissement

Le Service Assainissement est responsable de 14 stations d’épuration, de 355 kilomètres de canalisations et de 144 postes de refoulement. Il assure la collecte et le traitement de 4 millions de mètres cubes d’eaux usées produites chaque année par les 29 000 abonnés,(soit 66 000 habitants) desservis aujourd’hui par un réseau d’assainissement collectif.

Le service est en relation permanente avec les équipes opérationnelles des délégataires (SUEZ Eau France, VEOLIA eau), lesquels assurent une veille continue d’intervention sur les réseaux, les postes de refoulement, les ouvrages annexes et les stations de traitement. Ce partenariat entre collectivité et délégataire se traduit également par le respect des engagements de la certification environnementale ISO 14001 étendue à tous les systèmes d’assainissement du territoire.

A quoi sert une station d’épuration ?

Une station d’épuration traite les eaux usées (toilettes, salles de bains, cuisines…) des habitants d’une ou de plusieurs communes (station intercommunale). Les eaux traitées font l’objet de contrôles réguliers afin de s’assurer de la qualité de l’eau restituée au milieu naturel.

Comment s’effectue l’épuration ?

Le procédé d’épuration le plus déployé sur le territoire est le traitement des eaux usées par boues activées (10 stations sur 14). Le traitement est réalisé par une culture bactérienne maintenue en suspension sous forme de floc (agglomérat de particules de diverses natures et de colonies microbiennes) dans un bassin biologique. Le bassin biologique, appelé aussi bassin d’aération, est alimenté en eaux usées préalablement prétraitées et débarrassées de ses plus gros déchets(dégrillage, dessablage et dégraissage). Les phases successives d’aération dans le bassin biologique vont permettent d’activer différentes bactéries qui vont à tour de rôle éliminer la pollution organique (carbonée, azotée et phosphorée) contenue dans les eaux usées. La séparation entre l’eau traitée et la biomasse épuratrice (ou boues d’épuration) est assurée ensuite par décantation dans un ouvrage appelé clarificateur. Enfin les eaux traitées sont restituées au milieu naturel et les boues d’épuration sont valorisées en épandage agricole.
D’autres procédés de traitement existent sur le territoire, comme le traitement par filtres plantées de roseaux (stations de Ste-Colombe près Vernon et de Fresne l’Archevêque), le traitement par lagunage naturel (station de Corny) et le traitement par lit bactérien (station d’épuration de Bouafles). Ces 3 filières de traitement utilisent également des techniques naturelles d’épuration par l’intermédiaire de microorganismes.

Qu’en est-il des habitations non raccordées au réseau ?

Si le réseau d’assainissement passe dans la rue, il est obligatoire de s’y raccorder dans les deux ans suivant sa création conformément à l’article L1331-1 du Code de la Santé Publique. Une habitation raccordable mais non raccordée est assujettie à la redevance assainissement dès la réception du nouveau réseau, et cette redevance peut doubler en cas de non-conformité.
Les habitations non desservies par un réseau d’assainissement collectif doivent être équipées d’un assainissement autonome conforme.

Qu’est ce que l’assainissement non collectif ?

On désigne par « assainissement non collectif », ou « assainissement autonome », tout système d’assainissement effectuant la collecte et le traitement des eaux usées domestiques des habitations non raccordées au réseau public d’assainissement. L’assainissement non collectif est un mode d’épuration à part entière, restituant une eau de qualité après épuration par les micro-organismes du sol, ou par un système de traitement spécifique (micro-station).

Qu’est ce que le SPANC ?

Le SPANC est l’abréviation du Service Public d’Assainissement Non Collectif, opérationnel depuis le 1er janvier 2006 sur le territoire de SNA. Le SPANC a pour missions le conseil aux usagers, ainsi que les contrôles des installations :

contrôles d’implantation, de conception et de bonne exécution des installations neuves (ex: permis de construire).
contrôles de bon fonctionnement, d’entretien et de diagnostic des installations existantes (ex: contrôles lors de ventes).
diagnostic généralisé de l’existant pour détecter les installations polluantes et mettre en œuvre des opérations de réhabilitation (en partenariat avec l’Agence de l’Eau Seine-Normandie et le Conseil général).

 

Demande de diagnostic d’assainissement, de raccordement ?

Ces démarches sont disponibles en ligne, sur le Guichet Numérique Unique !

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