La qualité de l’air, un enjeu de santé publique !
Toute agglomération de plus de 50 000 habitants a pour obligation de réaliser un bilan de ses émissions de gaz à effet de serre. Le bilan carbone permet de mesurer l’impact des produits, services ou activités humaines inhérents aux compétences de l’agglomération en émissions de gaz à effet de serre.
Réalisé en 2022, le bilan Carbone de SNA s’est intéressé à tout type d’émissions, directes, indirectes, liées à l’énergie : achats, transports scolaires et urbains, bâtiments, déplacements des visiteurs, déplacements des agents, déchets d’activité, assainissement de l’eau, collecte des déchets, consommation d’énergie (gaz, électricité, fioul).
Ce bilan sera réalisé tous les 3 ans et permettra de suivre l’évolution des émissions de gaz à effet de serre de l’agglomération.
A noter :
En 2021, SNA émettait 12 700 tCO2e. Ses principaux postes d’émissions étant les transports et déplacements, les achats et l’énergie (gaz notamment). A titre de comparaison, ces émissions équivalent aux émissions annuelles de 1 270 Français (~10 tCO2e en 2021).
Puisque nous passons une grande partie de notre temps au sein de bâtiments, la qualité de l’air intérieur est un sujet d’importance en matière de santé publique. D’autant plus lorsque ces bâtiments accueillent des enfants, qui sont plus sensibles à la pollution de l’air.
C’est pourquoi SNA, avec ATMO Normandie, a testé en 2022 sur son territoire le dispositif SCOLAAIRE. Ce dispositif vise à accompagner des écoles dans la mise en œuvre d’actions d’amélioration de la qualité de l’air : amélioration des pratiques d’aération, sensibilisation sur les produits de nettoyage, informations sur les matériaux à employer, … Autant d’actions qui permettent d’améliorer la qualité de l’air intérieur, tout en offrant aux élèves un cadre de travail plus sain.
4 écoles ont participé au programme : les écoles de Bouafles, des Andelys, de Pacy-sur-Eure et de Heuqueville.
Un spectacle a été offert aux écoles engagées dans le programme, les « Exp’Air » de la compagnie ça s’peut pas en clôture de ce programme.
En 2024, SNA poursuit ce travail de sensibilisation sur la qualité de l’air intérieur en développant deux actions :
Le lancement du projet « les petits citoyens de l’air ». SNA accompagne une nouvelle école dans le suivi de la qualité de l’air des classes. Une deuxième représentation du spectacle les Exp’Air leur a été offert afin de lancer ce nouveau projet.
L’accompagnement des équipes de la petite enfance dans le suivi de la qualité de l’air dans les établissements accueillants les tout petits tels que les crèches et accueil de loisirs. Cette campagne de mesure a pour but de guider les équipes dans l’établissement de plan d’actions pour améliorer la qualité de l’air intérieur et adopter les bons gestes au quotidien.
C’est donc près de 400 élèves qui ont assisté au spectacle « les Exp’Air » afin de les aider à comprendre l’origine de la pollution atmosphérique et de savoir comment agir à leur échelle.
L’air extérieur est soumis à de multiples sources de polluants, liés aux activités humaines : mobilité, chauffage au bois, utilisation de solvants dans les industries, épandage de pesticides dans le secteur agricole, …
Une surveillance de la qualité de l’air est effectuée par l’association ATMO Normandie. Ses missions ;
- surveiller l’air que nous respirons,
- informer sur la qualité de l’air au quotidien et signaler les pics de pollution,
- accompagner le territoire sur la question de la qualité de l’air.
Si vous souhaitez connaître la qualité de l’air jour pour jour sur votre commune, rendez-vous sur https://www.atmonormandie.fr/air-commune
Un exemple d’accompagnement du territoire sur le suivi de la qualité de l’air est la mise en œuvre de campagnes de mesures. En partenariat avec la ville de Vernon, ATMO Normandie a réalisé en 2020 et 2021 une étude d’évaluation de la qualité de l’air en proximité du trafic sur la commune de Vernon. Cette étude a mesuré le dioxyde d’azote (NO2), indicateur de la pollution liée au trafic routier. Cette étude a ainsi pu montrer qu’en moyenne annuelle, la valeur limite de 40µg/m3 de pollution d’origine automobile n’est pas dépassée sur la commune.
Petit rappel ! Certaines pratiques, interdites, continuent à être pratiquées. C’est le cas notamment du brulage des déchets verts qui est responsable de fortes émissions de particules fines. Alors ne brûlez-pas, et déposez vos déchets verts en déchèterie.