Un contrat local de santé ambitieux et pragmatique pour Seine Normandie Agglomération

Ce mardi 22 mars s’est tenue au siège de l’agglomération, à Douains, la signature du Contrat Local de Santé (CLS) de Seine Normandie Agglomération, en présence des cosignataires : l’Agence Régionale de Santé (ARS) et le conseil départemental de l’Eure. Véritable feuille de route pour la collectivité en matière de santé publique pour les 5 ans à venir, ce CLS se veut ambitieux et pragmatique, en promouvant une approche décloisonnée et intersectorielle de la santé.
 

Le Contrat Local de Santé, qu’est-ce que c’est ?

 Les contrats locaux de santé (CLS) participent à la construction des dynamiques territoriales de santé. Outil souple et modulable, le CLS permet la rencontre du projet porté par l’ARS et des politiques des collectivités territoriales pour mettre en œuvre des actions, au plus près des populations.

Conçu en tant qu’outil de contractualisation au service d’une politique de santé territorialisée, la démarche CLS vise à agir comme un levier de réduction des inégalités sociales, territoriales et environnementales de santé.

« La santé constitue l’une des préoccupations majeures de Seine Normandie Agglomération, et la crise sanitaire que nous traversons toujours n’a fait que renforcer l’importance de ce sujet. La signature de ce contrat entre SNA et ses partenaires témoigne de la détermination de l’agglomération à mettre en œuvre une stratégie à la fois concrète et de grande ampleur en faveur de la santé de tous. Le CLS permet, en outre, de faciliter les dynamiques de santé et d’agir, dans une logique de prévention, pour favoriser l’accès aux droits et à la santé, tout en améliorant le parcours de soins à tous », explique Frédéric Duché, Président de SNA.

Une gouvernance animée et des partenaires impliqués:

 En plus de répondre directement aux besoins de santé des habitants, la plus-value du CLS est de créer du lien entre les acteurs des différents champs pour bénéficier d’un maillage territorial cohérent de l’offre de santé (de la promotion de la santé à l’offre de soins), mais aussi de diffuser une approche transversale de la santé sur le territoire. C’est ainsi que pour l’élaboration de ce nouveau CLS, l’ensemble des professionnels du territoire (des milieux  sanitaire, social et médico-social), mais aussi les services et associations (en lien avec la petite enfance, l’enfance, les séniors et les personnes en situation de handicap), ont été associés à travers 7 groupes de travail.

Le comité de pilotage (ARS, Département, CHES, médecins, établissements médico-sociaux, association d’éducation thérapeutique du patient…) a pris acte des propositions des groupes de travail et a validé trois axes stratégiques qui se déclinent à travers 9 fiches enjeux.

  • L’accès aux soins pour tous, à travers l’incitation à l’exercice coordonné, le renforcement du lien ville-hôpital, le développement de la téléconsultation, etc.
  • La santé mentale, dont on sait les impacts des confinements sur la santé psychique des personnes, à travers le Conseil Local de Santé Mentale qui permet une approche tant sur le volet accès aux soins que sur le volet de la prévention et de l’éducation. Le CLS permettra notamment d’accompagner les semaines d’information en santé mentale dans un objectif de déstigmatisation, de mettre en place un programme de formation de premiers secours en santé mentale ou de repérage de la crise suicidaire.
  • La prévention, la promotion et l’éducation à la santé: un programme d’actions a été élaboré à partir d’une approche populationnelle (les 0-25ans, les séniors) à travers la mise en place de projets en lien avec la nutrition, l’activité physique adaptée, le sommeil…, mais aussi à partir d’approches thématiques telles que les maladies chroniques (diabète, cancers), la déclinaison des campagnes nationales (mois sans tabac, octobre rose…) ou la promotion de la vaccination.
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